La barbe représente un indicateur visuel important de la beauté de celui qui le porte. Mais bien au-delà de ce premier avis, se cachent une histoire et une raison qui méritent que l’on s’y penche.
Les débuts de la barbe
Depuis la nuit des temps et jusqu’à aujourd’hui, la barbe a toujours accompagné l’histoire de l’espèce humaine. Cette pilosité naturelle se définit simplement par des cheveux poussant sur des parties précises du corps d’une plante, d’un animal ou d’un être humain. Concernant ce dernier en particulier, la barbe recouvre les joues, les lèvres supérieures et le menton. Elle se développe surtout chez le mâle, et de très rares fois chez la femelle. L’apparition commence au moment de la puberté, cependant, elle n’est pas toujours systématique. En effet, selon les différentes recherches scientifiques menées sur le sujet, la distribution de ces poils serait influencée par divers facteurs comme la zone géographique ou encore la transmission de l’hérédité.
Phénomène de mode
À travers les siècles et en fonction des époques, lieux et contextes dans lesquels a évolué l’espèce humaine, la barbe a elle aussi connu de nombreuses étapes d’adaptation, notamment au niveau de l’apparence. De la coupe sauvage et disgracieuse de l’ère des barbares jusqu’à l’adoption de la noble moustache bien coupée et équilibrée, elle a subi d’innombrables transformations imposées par la société. Le port de la barbe peut en effet incarner une obligation d’identité, pour certaines religions par exemple. Au contraire, elle peut être prohibée durant une manifestation sportive. Quoi qu’il en soit, apparente, bien coupée, sauvage ou totalement rasée, elle se prêtera toujours aux jeux dictés par les styles de mode successifs auxquels un homme adhèrera.
Un symbole à entretenir
Dans un autre contexte beaucoup plus précis, le rôle de la barbe ne se cantonne pas à ce devoir de distinguer le mâle de la femelle dans la société humaine. Selon certaines études sur le sujet, l’abondance de cette pilosité faciale révélerait le niveau de virilité de son possesseur. En gros, les résultats de cette recherche qualifieraient un barbu comme nettement plus viril qu’un imberbe. Cette affirmation pourrait alors expliquer le retour en force de la barbe, pour indiquer une certaine identité. Mais l’adopter implique malgré tout de nouveaux engagements, spécialement en parlant de l’hygiène. Une barbe doit être entretenue depuis la première pousse jusqu’à l’obtention du résultat attendu, au risque de passer pour un individu à la propreté douteuse.
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